Guide pour présenter du pseudocode #
Adoptez un style simple. Testez la lisibilité de votre pseudocode en le lisant à haute voix.
Voici un exemple de pseudocode difficile à comprendre.
entrée : un nombre
si mon nombre nombre > 0 alors "positif"
autrement
afficher "négatif ou zéro"
fin du code
Voici un bon exemple.
entrée : nombre
si nombre > 0 alors
afficher "positif"
sinon
afficher "négatif ou zéro"
fin si
Indentation #
L’indentation est utile pour montrer la structure hiérarchique (boucles, conditions, blocs). Utilisez systématiquement 2 à 4 espaces par niveau, vous pouvez aussi utiliser des tabulations. Ne mélangez pas espaces et tabulations. Indentez chaque bloc intérieur d’un niveau supplémentaire. Alignez les instructions de fin de bloc (comme “fin si” ou “fin pour”) avec le début du bloc. Conservez une indentation cohérente dans tout le document.
pour i de 1 à 10 faire
si i mod 2 = 0 alors
afficher i + " est pair"
fin si
fin pour
Terminologie #
Employez des termes en français ou en anglais courants, mais ne mélangez pas les langues. Utilisez des mots-clés simples et clairs :
- entrée, sortie
- si … alors … sinon … fin si
- pour … faire … fin pour
- tant que … faire … fin tant que
- fonction … retour … fin fonction
Évitez les abréviations obscures.
Commentaires #
Insérez des commentaires avec un préfixe comme “//” ou “#” pour expliquer les parties complexes. Numérotez les lignes seulement pour des algorithmes longs ou des références.
Exemple :
fonction factorielle(n) // Calcule n!
si n <= 1 alors
retour 1
sinon
retour n * factorielle(n-1)
fin si
fin fonction
Typographie #
Utilisez une police à espacement fixe (comme Courier) dans les documents. Évitez les lignes trop longues. Séparez les sections logiques par des lignes vides.
entrée : nombre
si nombre > 0 alors
afficher "positif"
sinon
afficher "négatif ou zéro"
fin si
si nombre > 10 alors
afficher "nombre plus grand que dix"
fin si